Voici une vidéo mettant en lumière en s’appuyant de manière concrète sur de nombreux exemples, les enjeux de l’article suivant https://georges-gastaud.com/essais/hegemonie-progressiste-et-nouveaux-recits-scientifique/ portant sur une réélaboration matérialiste et dialectique de la question du sens, en rupture à la fois avec les modèles eschatologiques classiques et avec les formes contemporaines de nihilisme philosophique. j’y soutiens que les processus naturels, bien que dépourvus de finalité intentionnelle, manifestent objectivement une dynamique de complexification, de stabilisation relative et d’auto-organisation, rendant intelligible l’émergence historique de formations matérielles singulières, depuis les structures physico-chimiques jusqu’aux sociétés humaines.

Cette approche permet de penser l’histoire cosmique, biologique et sociale comme une série de médiations dialectiques et de sauts qualitatifs, sans postuler ni nécessité linéaire du progrès ni indifférence ontologique du réel. La liberté y est définie en termes matérialistes comme capacité immanente d’auto-régulation et de dépassement partiel des contraintes du milieu, et non comme pure détermination subjective.

Transposée à l’histoire humaine, cette conception conduit à une analyse non économiciste et non téléologique de l’émancipation, conçue comme possibilité historiquement déterminée et structurellement conflictuelle. j’y défends en conclusion la légitimité théorique d’un « grand récit » scientifiquement instruit, fondé sur une ontologie matérialiste renouvelée, une épistémologie réaliste et une axiologie dialectique, apte à articuler sciences, philosophie et praxis dans le contexte des crises contemporaines.

Vous pouvez aussi utilement étudier mon ouvrage Dialectiqude la nature: vers un grand rebond? https://georges-gastaud.com/publications/dialectique-de-la-nature/

Georges Gastaud