Sur fond d’offensives répétées du capital contre les peuples et les travailleurs, les Lumières, initialement portées par la Révolution française bourgeoise ET démocratique, vacillent sous les coups d’une oligarchie capitaliste hexagonale, européenne et mondiale devenue passionnément contre-révolutionnaire et anti-progressiste.
L’une des causes de cette situation très dangereuse, c’est que le marxisme qui, depuis Octobre 17, formait l’avant-garde théorique des Lumières modernes, s’est lui-même rendu inapte à fonder une conception générale progressiste du monde en renonçant à sa philosophie originale, le matérialisme dialectique.
Dans la vidéo ici présentée, G. Gastaud, auteur du livre LUMIERES COMMUNES, traité de philosophie générale en cinq tomes (Delga) plaide pour la relance du matérialisme dialectique, socle du marxisme.
Au sein du matérialisme dialectique, G. Gastaud rappelle le caractère structurant de la dialectique de la nature explorée par Engels, puis par nombre de philosophes et de scientifiques des pays socialistes. Cette dimension du marxisme est particulièrement indispensable à notre époque pour saisir théoriquement et maîtriser pratiquement les rapports théorico-pratiques entre nature et culture: sans dialectique de la nature, impossible notamment de comprendre sur des bases anticapitalistes et anti-exterministes la dimension environnementaliste d’un communisme de nouvelle génération: tout autre chose que le “capitalisme vert” et la “transition écologique” petit bras évoqués par les courants euro-réformistes.